LONDRES/KOPANKY, Ukraine, 28 février (Reuters) - Sur les champs enneigés du centre de l'Ukraine, où se trouvent certains des plus grands gisements de lithium du pays, une petite équipe de consultants écologiques placent des capteurs dans des trous dans la terre pour mesurer les niveaux d'eau.
L'étude environnementale, sous contrat avec la petite société minière ukrainienne détentrice de la licence, UkrLithiumMining, précède de plusieurs années toute opération minière sur le site non exploité.
Cela souligne le travail encore nécessaire avant qu'un accord sur les minéraux entre l'Ukraine et les États-Unis ne génère des revenus significatifs pour l'une ou l'autre partie.
Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se sont rencontrés à Washington vendredi pour superviser la conclusion de l'accord, mais les deux leaders se sont livrés à un échange verbal devant les médias mondiaux et ont quitté l'accord sans le signer.
Un haut responsable américain a déclaré à Reuters par la suite que Trump n'avait pas exclu un accord, mais pas tant que l'Ukraine n'était pas prête à engager une conversation constructive.
Pour Denys Alyoshin, directeur stratégique d'UkrLithiumMining, un accord serait un pas dans la bonne direction car l'engagement américain rend l'Ukraine moins vulnérable à l'agression russe à long terme, a-t-il affirmé.
Cependant, sans une forme de garantie de sécurité occidentale, développer le gisement de lithium de Polokhivske serait difficile, a-t-il ajouté. Le gisement - l'un des plus grands d'Europe - se trouve à seulement 240 km (149 miles) au nord-ouest de la ligne de front avec la Russie.