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FRANCFORT, 6 février (Reuters) - L'Allemagne élit un nouveau parlement le 23 février, avec des répercussions potentielles pour l'industrie financière de la plus grande économie européenne.

Ci-dessous un aperçu de la manière dont les partis en tête dans les sondages prévoient de façonner le secteur financier, basé sur des centaines de pages de documents programmatiques.

Alerte spoiler : L'extrême-droite Alternative pour l'Allemagne souhaite sortir de l'euro et déréguler le Bitcoin, tandis que les sociaux-démocrates de Chancellor Olaf Scholz veulent taxer les super riches.

Candidat chancelier : Friedrich Merz

L'alliance conservatrice des Démocrates chrétiens de Merz (CDU) et de l'Union chrétienne-sociale bavaroise (CSU) est en tête des sondages et, en ce qui concerne les finances, propose des idées générales avec peu de détails.

AfD

Candidat chancelier : Alice Weidel

Le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne arrive en deuxième position dans les sondages, mais les partis traditionnels du pays refusent de collaborer avec eux au sein d'un gouvernement, ce qui signifie que leurs propositions risquent de ne jamais voir le jour. Leurs plans pour les finances sont néanmoins les plus concrets et les plus radicaux.

SPD

Candidat chancelier : Olaf Scholz

Les sociaux-démocrates de centre-gauche sous la direction du chancelier Scholz sont en troisième position dans les sondages mais ont participé depuis des décennies à des gouvernements de coalition.

VERTS

Candidat chancelier : Robert Habeck

Les Libéraux-démocrates pro-entreprises (FDP) sous la direction du chef de parti Christian Lindner, sont loin derrière dans les sondages et pourraient ne pas être représentés au prochain parlement. Ils prônent des impôts plus bas et moins de bureaucratie.