Introduction
Un cadre de JPMorgan Chase a exprimé le souhait d'avoir plus d'énergie au travail, peu de temps après que le PDG de la banque, Jamie Dimon, ait pris position contre sa politique de retour au bureau sur cinq jours.
Contexte
Le mémo illustre la tension entre l’accent mis par JPMorgan sur la performance et les employés qui soulignent les résultats impressionnants obtenus grâce aux politiques de travail flexible. Rohan Amin, directeur des produits de la division consommation de Chase, a écrit dans un mémo adressé à plus de 25,000 employés la semaine dernière qu'il fallait "plus d'énergie et de détermination". Il a évoqué un appel à commentaires sur l'intelligence artificielle qui n'avait suscité que moins de cinq réponses et a donné un autre exemple où la bureaucratie interne a bloqué de meilleurs résultats.
Développements
Certaines réactions des employés face aux critiques d'Amin ont été mitigées, selon deux sources souhaitant rester anonymes sur cette question de personnel. En revanche, une autre source a indiqué qu'Amin avait reçu un afflux de rétroactions productives en réponse à son dernier mémo.
Amin a également mentionné : "Il se passe beaucoup de choses : ajustements concernant le retour au bureau, questions en suspens, défis immobiliers. Je sais aussi que l’incertitude peut être frustrante... Cela dit, je dois demander : où est l'énergie ?"
Séparément, Dimon a déclaré à CNBC lundi qu'il respectait les employés qui ne souhaitent pas se rendre au bureau cinq jours par semaine, mais a affirmé que la politique ne changera pas car elle est la meilleure pour les clients et la société. "Je ne suis pas contre le travail à domicile, je suis contre les situations où cela ne fonctionne pas", a-t-il précisé, ajoutant que 10% des emplois de la banque sont effectués à distance.
Certains employés ont sollicité des conseils auprès des Communications Workers of America sur la manière de déposer une plainte, ce qui est rare dans le secteur financier américain. La pétition a reçu 1,200 signatures, a indiqué Dimon à CNBC.
Lorsqu'on lui a demandé la politique de travail en personne lors d'une réunion du personnel plus tôt ce mois-ci, Reuters a rapporté en exclusivité la réponse de Dimon : "Ne perdez pas de temps là-dessus. Je me fiche du nombre de personnes qui signent cette pétition." Lundi, Dimon a ajouté qu'il ne devrait pas jurer lors des réunions publiques.
Conclusion
Les tensions entre les attentes de l'entreprise et celles des employés soulèvent des questions sur l'avenir de la politique de travail chez JPMorgan Chase, tandis que les discussions sur des solutions plus flexibles continuent d'émerger.