Le 22 janvier (Reuters) - L'opérateur de pipelines américain Kinder Morgan a déclaré mercredi qu'il reste optimiste quant à la croissance de la demande de gaz naturel stimulée par l'IA et les centres de données, même s'il a à peine manqué les attentes de Wall Street en termes de bénéfice trimestriel.
L'opérateur de pipelines a également indiqué qu'il poursuivait le projet de pipeline intrastatique Trident, un pipeline de 216 miles qui fournira environ 1,5 milliard de pieds cubes par jour (bcfd) de capacité de Katy, au Texas, jusqu'au corridor du gaz naturel liquéfié et industriel près de Port Arthur.
Les actions de la société ont augmenté de 1,5% après la clôture.
Le projet, annoncé quelques jours seulement après que le président américain Donald Trump ait octroyé de nouveaux permis d'exportation de GNL, devrait être mis en service au premier trimestre de 2027.
Entre les exportations de GNL vers le Mexique, la croissance du secteur de l'énergie et de l'industrie, notre estimation interne de la croissance globale du secteur du gaz naturel se situe à environ 28 bcfd d'ici 2030, a déclaré la PDG Kim Dang lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.
L'analyste chez Edward Jones, Nick Hummel, a noté que Kinder Morgan possède un très vaste réseau de pipelines, ce qui lui permet de tirer parti de la demande croissante de gaz naturel.
La société prévoit également de participer aux opportunités de croissance découlant de l'investissement récemment annoncé par le président américain Donald Trump d'un montant allant jusqu'à 500 milliards de dollars dans le secteur privé, a-t-elle déclaré lors de l'appel.
Il y a beaucoup de gens qui vont saisir cette opportunité, a ajouté un cadre.
Cependant, son chiffre d'affaires du quatrième trimestre est passé à 3,99 milliards de dollars, contre 4,04 milliards de dollars l'année dernière, en raison de volumes de pétrole brut et de condensat plus faibles transportés par ses pipelines, en baisse d'environ 5%.
Le bénéfice ajusté de Kinder Morgan s'est établi à 32 cents par action pour les trois mois se terminant le 31 décembre, légèrement en dessous des estimations des analystes de 33 cents par action, selon des données compilées par LSEG.