Introduction
Renault annonce le départ de son PDG, Luca de Meo, qui quitte le constructeur automobile français pour un nouveau poste en dehors de l'industrie automobile.
Contexte
De Meo a redressé le constructeur automobile français en cinq ans à la tête, révisant son alliance stratégique de deux décennies avec Nissan et misant sur les moteurs hybrides tout en se dirigeant vers les véhicules électriques. Il remplacera le PDG de Kering, François-Henri Pinault, à la tête du conglomérat de luxe, selon Le Figaro.
Développements
- Renault a confirmé que De Meo quittait l'entreprise à la mi-juillet, la France détenant une participation de 15% dans la société.
- Ce changement pourrait être un tournant pour Kering, qui peine à convaincre les investisseurs concernant son plan de redressement de la marque Gucci.
- Les actions de Kering ont diminué de plus de 60% de leur valeur au cours des deux dernières années suite à des avertissements sur les bénéfices et des changements de designers chez Gucci.
- De Meo a précédemment lancé des réductions de coûts qui ont considérablement réduit le nombre d'employés et la capacité de production à l'échelle mondiale.
- Nissan a déclaré qu'il n'y avait eu aucun changement dans la relation coopérative de longue date avec Renault, ajoutant qu’aucune "décision définitive" n'avait été prise concernant une vente d’actions.
- Renault a su se protéger des bouleversements liés aux politiques commerciales américaines, contrairement à des concurrents allemands comme BMW et Mercedes-Benz.
Conclusion
Kering doit gérer ses propres besoins de redressement. Sous la direction de Pinault, le groupe a connu une croissance spectaculaire grâce à Gucci, mais cherche à revitaliser la marque tout en étant exposé à un risque de dégradation de son crédit.