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Le Royaume-Uni dresse la liste de milliers de produits américains susceptibles de subir des tarifs de représailles.

Introduction

La Grande-Bretagne a publié une liste de 400 pages de produits américains qui pourraient être inclus dans une éventuelle réponse tarifaire en représailles aux droits imposés par le président Donald Trump sur les importations britanniques, tout en poursuivant les discussions pour parvenir à un accord avec Washington.

Contexte

La "liste indicative des produits" comprenait tout, des jumelles et du whisky bourbon aux pièces automobiles et au fromage. Elle inclut également des véhicules de passagers à essence, diesel et électriques ainsi que des produits alimentaires tels que la viande et le poisson.

Développements

Le gouvernement a souligné que tous les biens figurant sur la liste ne seraient pas soumis à d'éventuels tarifs futurs.

La Grande-Bretagne affirme avoir adopté une approche "calme" face aux tarifs de 10% de Trump, les plus bas parmi les droits imposés à une dizaine d'autres nations, au lieu de suivre l'Union européenne et d'autres économies en menaçant immédiatement de réagir par ses propres mesures.

La liste de 8 000 catégories de produits publiée par le gouvernement sur lesquelles d'éventuels tarifs de représailles pourraient être imposés couvrait environ 27% des importations britanniques de produits d'origine américaine. Cette liste est maintenant soumise à une consultation de quatre semaines avec les entreprises.

Le ministre des affaires, Jonathan Reynolds, a déclaré que sa priorité était d'atteindre un accord avec les États-Unis, mais que la consultation était une étape formelle nécessaire pour que le gouvernement puisse garder toutes les options ouvertes.

Les discussions avec les États-Unis continueront de refléter notre mandat de garantir la stabilité économique, tout en plaidant pour une relation commerciale qui soutienne les entreprises des deux côtés de l'Atlantique, a déclaré Reynolds dans un communiqué.

Il a ajouté que la consultation, qui se déroulera jusqu'au 1er mai, serait suspendue et que toute mesure serait annulée si les deux pays s'accordaient sur un accord.

Conclusion

Les discussions et la consultation en cours illustrent la prudence de la Grande-Bretagne dans ses relations commerciales face aux tensions tarifaires.