Introduction
Le Chancelier Allemand Friedrich Merz s'est opposé aux efforts de la banque italienne UniCredit pour acquérir une participation dans Commerzbank, qualifiant cette démarche d'inacceptable.
Contexte
Merz a adressé une lettre aux représentants du personnel de Commerzbank, datée du 26 mai, publiée sur LinkedIn, en affirmant que l'approche de UniCredit envers la deuxième plus grande banque d'Allemagne est inacceptable. Il a souligné que cela est particulièrement vrai pour une banque systématiquement importante comme Commerzbank AG.
Développements
- Le ministre des Finances allemand, Lars Klingbeil, a déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin qu'il était reconnaissant que le chancelier se soit exprimé.
- UniCredit a établi un réseau de transactions financières à travers des dérivés pour sécuriser une participation d'environ 28% dans Commerzbank et a reçu, en mars de cette année, l'approbation de la Banque Centrale Européenne pour atteindre 29.9%. Selon les règles allemandes, dépasser le seuil de 30% déclenche une offre de rachat.
- UniCredit a déclaré que cette participation était un investissement financier et a repoussé toute décision sur un rachat total, qu'elle considère comme le meilleur résultat, à 2026-2027.
- Klingbeil a mentionné que la déclaration politique d'un chancelier est aussi un signal politique important, tout en précisant qu'ils sont engagés dans des discussions politiques et que des résultats seront rendus publics en temps voulu.
Conclusion
Les politiciens à Berlin craignent de perdre l'une des dernières grandes banques commerciales d'Allemagne, ainsi que de lier le destin de leur pays à celui d'une Italie lourdement endettée.