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Trump compare la demande du Royaume-Uni pour les données des utilisateurs d'Apple à la surveillance chinoise.

Le 28 février (Reuters) - Le président américain Donald Trump a comparé la demande du gouvernement britannique demandant à Apple de lui accorder l'accès à certaines données utilisateur à "quelque chose dont on entend parler en Chine", lors d'une interview avec le magazine politique The Spectator publiée vendredi.

Trump a déclaré qu'il avait dit au Premier ministre britannique Keir Starmer qu'il "ne pouvait pas faire ça", faisant référence à la demande d'accès aux données. Les deux se sont rencontrés à la Maison Blanche jeudi pour la première fois depuis l'entrée en fonction du président américain, discutant de l'Ukraine et négociant un accord commercial bilatéral.

"Nous lui avons en fait dit (à Starmer)... c'est incroyable. C'est quelque chose, vous savez, dont on entend parler en Chine," a déclaré Trump lors de sa première interview de magazine de son deuxième mandat avec le rédacteur en chef du magazine, Ben Domenech.

Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré "nous entretenons une relation étroite en matière de renseignement avec les États-Unis et nous prenons ce partenariat au sérieux" mais n'a pas commenté les détails de l'affaire Apple. La société n'a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters.

Apple a mis fin la semaine dernière à une fonctionnalité de stockage de données en nuage pour les utilisateurs britanniques en réponse sans précédent aux demandes du gouvernement d'accéder aux données utilisateur. Un porte-parole du Home Office britannique avait alors refusé de commenter si une telle ordonnance avait été émise.

Dans une lettre datée du 25 février à deux législateurs américains, Tulsi Gabbard, la directrice américaine du renseignement national, a déclaré que le gouvernement britannique avait enfreint le Cloud Act, qui lui interdit de demander des données des citoyens américains et vice versa.

The Spectator, qui exerce une influence dans les cercles conservateurs et qui était précédemment édité par l'ancien Premier ministre Boris Johnson, a été fondé par le fondateur de hedge fund britannique Paul Marshall.