Publié le 13 mars 2025Alpha News : Articles vérifiées en français

Le Canada annonce un plan visant à assouplir les sanctions contre la Syrie.

Le Canada annonce un plan visant à assouplir les sanctions contre la Syrie.

Le 13 mars, le gouvernement canadien a annoncé des plans visant à assouplir les sanctions contre la Syrie lors de ce qu'il a appelé une période de transition.

De nombreux pays occidentaux, dont le Canada, avaient imposé toute une série de sanctions contre la Syrie sous l'ancien président déchu, renversé fin de l'année dernière par des forces insurgées dirigées par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Le gouvernement canadien a publié une déclaration annonçant les mesures qu'il a qualifiées de témoignage de l'engagement d'Ottawa à fournir une aide humanitaire indispensable au peuple syrien et à soutenir une transition vers un avenir inclusif et pacifique.

Le gouvernement canadien a déclaré qu'il octroie 84 millions de dollars canadiens de nouveaux fonds pour l'aide humanitaire à la Syrie.

"Le Canada prend également des mesures pour assouplir les sanctions existantes pour une période de 6 mois, afin de soutenir la démocratisation, la stabilisation et la fourniture d'aide à la Syrie et à l'intérieur du pays pendant cette période de transition", a déclaré le gouvernement canadien dans sa déclaration.

L'ambassadrice du Canada au Liban, Stefanie McCollum, a été nommée pour occuper simultanément le poste d'ambassadrice non résidente en Syrie, a ajouté Ottawa.

Le Canada a également déclaré qu'il émettait une autorisation générale, valable pour une période de 6 mois, permettant aux Canadiens d'effectuer des transactions financières et des services, normalement interdits, lorsqu'ils soutiennent la démocratisation, la stabilisation et la fourniture d'aide humanitaire à la Syrie.

Il a indiqué qu'il assouplira les sanctions pour permettre l'envoi de fonds par l'intermédiaire de certaines banques du pays, tel que la Banque centrale de Syrie.

Les nouveaux dirigeants de la Syrie sont des islamistes qui avaient des liens avec le groupe extrémiste Al-Qaïda jusqu'à ce que leur chef, Ahmed al-Sharaa, les rompe en 2016.

La pression augmente sur le gouvernement syrien dirigé par les islamistes pour enquêter sur le meurtre de centaines de civils dans des villages où la majorité de la population est composée de membres de la secte alaouite d'Assad.