Le 21 mars, le Canada a annoncé des sanctions ciblant huit hauts responsables actuels du gouvernement vénézuélien, les accusant d'être impliqués dans des activités soutenant les violations des droits humains et saper la démocratie.
Le ministre des Affaires étrangères, Melanie Joly, a déclaré que ces sanctions témoignaient de l'engagement de longue date du Canada à défendre la démocratie et l'état de droit, tout en envoyant un message clair au régime de Nicolas Maduro selon lequel le Canada ne tolérera aucune activité violant les droits humains.
Le président Maduro et son gouvernement ont toujours rejeté les sanctions des États-Unis et d'autres pays, les qualifiant de mesures illégitimes assimilables à une "guerre économique" destinée à affaiblir le Venezuela.
Maduro et ses alliés se félicitent de ce qu'ils appellent la résilience du pays malgré ces mesures, bien qu'ils aient historiquement attribué certaines difficultés économiques et pénuries aux sanctions.