SEOUL, 7 février (Reuters) - Les procureurs sud-coréens feront appel devant la Cour suprême après qu'une cour d'appel ait reconnu le président de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, coupable de toutes les accusations découlant d'une fusion de 2015, ont déclaré les procureurs.
Lee a fait face à des risques juridiques persistants issus d'affaires criminelles alors que Samsung Electronics, le premier fabricant mondial de puces mémoire et de téléphones intelligents, est confronté à une concurrence croissante et à des prix boursiers médiocres.
Samsung a refusé de commenter.
La Cour supérieure de Séoul a confirmé le 3 février une décision de la cour inférieure rejetant toutes les charges d'une affaire impliquant une fusion de 8 milliards de dollars en 2015 entre deux filiales de Samsung que les procureurs ont affirmé avoir été conçue pour consolider le contrôle de Lee sur le géant technologique.
Lee a nié tout acte répréhensible, affirmant n'avoir jamais eu l'intention de tromper ou nuire aux investisseurs pour un gain personnel.
La cour d'appel a rejeté les allégations des procureurs selon lesquelles la fusion aurait causé des pertes financières aux actionnaires minoritaires.
Depuis près d'une décennie, Lee fait face à des défis juridiques, notamment ceux liés à la fusion ayant ouvert la voie à sa succession après que son père, Lee Kun-hee, ait été victime d'une crise cardiaque en 2014 le plongeant dans le coma.
Il a purgé une peine totale de 18 mois de prison pour des accusations de corruption avant d'être libéré en 2021 dans le cadre d'un scandale qui a provoqué d'importantes manifestations et a finalement conduit à la destitution de l'ancienne présidente Park Geun-hye en 2017.