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Lula se joint aux appels pour réformer la mission de sécurité en Haïti.

Introduction

Le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé à la nécessité d'une force de sécurité renforcée en Haïti, face à la crise croissante des gangs.

Contexte

Selon des données de l'ONU, un nombre record de 1,3 million de personnes a été déplacé au cours des six derniers mois en raison de la violence armée. Des experts estiment que la mission de sécurité sur le terrain, dirigée par le Kenya avec le soutien de l'ONU, n'est pas suffisante.

Développements

Lors d'une rencontre avec des dirigeants des Caraïbes à Brasilia, Lula a déclaré qu'il était crucial que l'ONU finance la mission selon sa structure actuelle.

Lula a souligné : "Stabiliser la situation sécuritaire est essentiel pour faire avancer le processus politique."

Le Brésil a dirigé une mission de maintien de la paix en Haïti de 2004 à 2017, bien que celle-ci ait été entachée par une épidémie de choléra mortelle et des allégations de violations des droits de l'homme, laissant de nombreux Haïtiens méfiants envers une force officielle.

Actuellement, l'ONU gère les fonds pour la mission en Haïti, provenant de dons volontaires de pays. Beaucoup ont promis des fonds qui n'ont pas encore été reçus.

Une transition vers une mission de maintien de la paix formelle, qui garantirait un financement stable, devrait être approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Les États-Unis ont précédemment soutenu cette initiative, bien que la Russie et la Chine, qui détiennent des pouvoirs de veto, aient des réserves.

D'autres dirigeants mondiaux, y compris ceux de la France, de la République dominicaine et de la Colombie, ont également appelé à un soutien accru ces derniers mois.

La France, qui a colonisé Haïti, a déclaré en avril qu'il était "temps d'avancer" vers une mission de maintien de la paix. Le Président dominicain Luis Abinader, dans une lettre cosignée par d'autres anciens présidents, a demandé à l'ONU plus tôt ce mois-ci d'envisager une mission hybride pour fournir du soutien logistique et opérationnel.

Ils ont écrit : "Sans un renforcement urgent et efficace de la mission, il y a un réel risque qu'Haïti soit complètement dominé par des gangs et devienne un pôle régional pour le trafic de drogue, le terrorisme et d'autres crimes transnationaux."

Le Président colombien Gustavo Petro a, après une suggestion précédente du Secrétaire d'État américain Marco Rubio, demandé la semaine dernière à l'Organisation des États américains de déployer des troupes en Haïti.

Conclusion

La situation en Haïti reste critique et nécessite une attention internationale accrue pour stabiliser le pays et soutenir sa population face à la montée des violences.