L'administration du président a mis fin à la protection contre la déportation pour des centaines de milliers de Vénézuéliens aux États-Unis, a rapporté le New York Times dimanche, citant des documents du gouvernement américain qu'il a obtenus.
Cette décision concerne plus de 300 000 Vénézuéliens, soit environ la moitié des 600 000 Vénézuéliens bénéficiant du Statut de Protection Temporaire (TPS) vivant aux États-Unis, et pourrait entrer en vigueur dans les deux mois, selon le Times.
Les personnes concernées perdraient leur protection contre la déportation et l'accès aux permis de travail 60 jours après la publication de l'avis de résiliation par le gouvernement fédéral, selon le Times. Il n'a pas précisé quand le document serait publié.
Les plus de 300 000 Vénézuéliens avaient le TPS jusqu'en avril, selon l'avis rapporté par le Times. L'autre moitié, non impactée par l'avis en attente, bénéficie de protections jusqu'en septembre.
Trump a pris ses fonctions le 20 janvier en se concentrant sur l'immigration illégale et les programmes humanitaires qu'il estime dépasser l'intention de la loi américaine. Il a tenté de mettre fin à la plupart des inscriptions au TPS pendant son premier mandat, mais les tribunaux fédéraux s'y sont opposés.
Samedi, Trump a déclaré refuser le retour des Vénézuéliens entrés aux États-Unis sans autorisation légale. Le gouvernement vénézuélien n'a pas répondu à une demande de commentaire.
Le TPS est disponible pour les personnes dont le pays d'origine a connu une catastrophe naturelle, un conflit armé ou un autre événement extraordinaire.