Introduction
Une nouvelle étude du ministère britannique des Finances révèle que l'industrie financière du Royaume-Uni a peu progressé dans le recrutement de femmes à des postes élevés.
Contexte
Cette lente évolution a été qualifiée d'"inacceptable" par le directeur général de l'assureur britannique Aviva. Le rapport souligne que le cheminement vers une meilleure représentation des femmes pourrait se compliquer avec les efforts des entreprises pour concilier leurs promesses avec la politique de l'administration Trump concernant la diversité et l'inclusion.
Développements
- Les femmes occupant des postes de direction dans la finance ont représenté 36% des postes seniors l'année dernière, contre 35% en 2023 et 34% en 2022.
- Le rapport de la HM Treasury Women in Finance Charter, réalisé par le groupe de réflexion New Financial, attribue ce progrès limité à la restructuration, au faible taux de rotation dans la haute direction et aux gel des recrutements.
- Amanda Blanc a déclaré que "cet avancement n'est pas suffisant et que les améliorations annuelles sont trop graduales".
- Le charter, qui a été signé par environ 450 entreprises et lancé en 2016, vise à augmenter la représentation féminine dans les échelons supérieurs. Chaque entreprise détermine ses propres objectifs et délais.
- Pour 2025, 44% des entreprises avec des objectifs cette année prévoient de ne pas les atteindre.
- La répression de Trump sur les objectifs de diversité a poussé certaines entreprises à abandonner leurs engagements publics. La banque suisse UBS a retiré ses objectifs de diversité de son rapport annuel le mois dernier.
- Un tiers des 60 entreprises avec une échéance en 2024 n'ont pas atteint leurs objectifs.
- Commerzbank a eu un peu plus de 20% de femmes dans des rôles de leadership d'ici juillet 2024, en deçà de son objectif de 25%.
- La succursale londonienne de Natixis a porté sa part de femmes seniors à 28.4% contre 16.7% lors des cinq dernières années, mais a reporté son objectif de 30%% à septembre 2026.
- Le rapport a également noté que 95% des signataires avaient adopté un modèle de travail hybride, ce qui bénéficie particulièrement aux femmes ayant des responsabilités familiales, en hausse par rapport à un quart des signataires en 2019.
Conclusion
Bien que des progrès aient été réalisés dans le recrutement de femmes dans des postes de direction, les défis persistants et les changements dans l'environnement politique compliquent ces efforts.